Seine d'été
30 juillet. Une fenêtre de temps estival au milieu d'une grisaille qui n'incite pas à sortir son appareil photo. Qui n'incite même pas à sortir du tout. La Seine est la seule chose qui vaille, à Paris. Elle vit, le reste grouille. Moins énorme que la Tamise, le Danube, le Tage, plus large que le Tibre et la Spree, la Seine a les proportions idéales de l'harmonie. Mon panorama commence par la morgue du quai de la Rapée et se termine en musique, vers la Concorde. La vie devrait se dérouler ainsi, à l'envers, commencerait par la mort et finirait par la naissance, dans un rajeunissement continu. Attention, je n'ai pas mesuré le nombre des photos...
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Depuis l'institut-médico-légal, quai de la Rapée, on a une vue imprenable sur le fleuve.
Mais les pensionnaires n'ont pas le loisir d'en profiter.
Métro, ligne 5, Place d'Italie-Bobigny.
L'île Saint-Louis, côté sud, et le pont de Sully, emmailloté pour travaux.
Les bateaux-mouches font demi-tour. Au-delà, en amont, c'est le ministère des Finances,
qui n'intéresse pas les touristes.
En musique, le port Saint-Bernard, rive gauche.
Sous le pont d'Austerlitz, le désert estival du bitume.
Brigade fluviale. Les seules embarcations qui aient le droit de dépasser 12 km/h.
Et qui ne s'en privent pas.
Promenade aménagée, port Saint-Bernard.
Extrêmité amont de l'île de la Cité et chevet de Notre-Dame depuis le port de Montebello.
HDR en trois prises de vues, traité par Oloneo.
Pont au Double. Ainsi appelé parce que son franchissement,
sous Louis XIV, coûtait un double denier.
Plusieurs fois reconstruit, celui-ci, en fonte, date de 1883 (Photo en HDR Olonéo).
La voûte du pont au Double en HDR Oloneo.
... Coule la Seine, et nos amours. Faut-il qu'il m'en souvienne ?
... Ni temps passé ni les amours reviennent.
Notre-Dame. La flèche de Viollet-le-Duc (1864).
Le pont de l'Archevêché, entre l'île de la Cité et le quai de Montebello.
Des centaines de cadenas et de rubans colorent le grillage du parapet.
Notre-Dame depuis le square Jean-XXIII.
Bras de Seine entre l'île de la Cité (à gauche) et l'île Saint-Louis.
Paris-Plages, voie Georges-Pompidou, rive droite, neutralisée pour l'été.
Plus grand mais moins baignable que Deauville.
Les touristes sont ravis, les riverains s'amusent.
Zéro pollution. Du moins en bas. Parce qu'en haut, sur les quais de Gesvres et de la Mégisserie,
les embouteillages induits rendent l'air irrespirable. Les écologistes ne peuvent pas tout offrir.
Depuis le quai "Paris-Plages", le tribunal de commerce et le Palais de Justice, île de la Cité.
Quai de la Mégisserie. Les bouquinistes ont fermé leurs échopes, les ombres s'allongent.
"La justice se modernise"... Vaste programme !
La Conciergerie et le Palais de Justice.
Pont-Neuf. Ainsi appelé parce qu'il fut, sous Louis XIII, le plus neuf de Paris.
Il est aujourd'hui le plus ancien. A droite : statue équestre d'Henri IV, square du Vert-Galant.
La place du Pont-Neuf, qui s'ouvre sur la place Dauphine, et le square du Vert-Galant à droite.
C'est à cette extrêmité aval de l'île de la Cité que Jacques de Molay, grand maître
de l'Ordre du Temple, fut brûlé vif le 18 mars 1314.
Passerelle des Arts. Au fond, rive gauche, quai de Conti :
l'Institut de France (Académie française).
L'ancienne gare d'Orsay, devenue musée de peintures.
Passage piétons, rive droite, sous le large pont du Carrousel (photo par HDR Oloneo).
Musiciens du crépuscule, quai des Tuileries.
Le chat.
(Pont de la Concorde et Assemblée nationale)
Pont Alexandre III, entre les Grand et Petit Palais et l'esplanade des Invalides.
Ouvrage construit pour l'Exposition internationale de 1900, dernière année du XIXème siècle.